Pipa Wobacho n'en revenait pas. La fenêtre était bel et bien ouverte et les traces de pas du voleur - ou de la voleuse étaient encore bien visibles sur le sol imbibé de rosée. Elle l'avait d'abord pris pour une blague. Infante Mylie l'avait dit et l'avait fait. Ce métier, décidément ne lui convenait plus. … Lire la suite de Pipa Wobacho
nouvelle
Mémoires d’ivrognerie : 8e et dernière partie
Pixabay.com J’ai appris ma nomination au poste de ministre du Sous-sol par bande défilante à la télévision nationale. J’avais pris mes distances avec Papa-Opposition. J’estimais lui avoir apporté tout ce que je pouvais lui apporter. Oh non, je ne lui en voulais pas du tout. Même pas. J’avais perdu jusqu’à la force de lui en … Lire la suite de Mémoires d’ivrognerie : 8e et dernière partie
Mémoires d’ivrognerie : 7e partie
Nous étions aigris. Maintenant que je suis loin de tout cela, je peux l’avouer : nous nous consumions d’aigreur, à traîner nos misères de salaires doublés de quelques rares subsides dérobés de temps à autre à la fortune de Papa-Opposition, seul financier du parti. En face, ceux du gouvernement s’enrobaient au su et au vu du … Lire la suite de Mémoires d’ivrognerie : 7e partie
Mémoires d’ivrognerie, 6e partie
Je menais désormais grand train. Le poste de Secrétaire général est assorti d’un certain nombre de commodités strictement matérielles qui n’étaient pas du tout négligeables aux yeux du simple enseignant que j’étais. Béatrice fut d’abord comblée par ce changement dans nos vies, qui avait pour conséquence directe, une augmentation du montant de la popote, un transfert … Lire la suite de Mémoires d’ivrognerie, 6e partie
Mémoires d’ivrognerie, 5e partie
Il faut maintenant vous l’avouer d’emblée, pour être tout à fait honnête et me soustraire à une quelconque économie de vérité : il y a quelques jours, Iya est revenue. J’avais pris l’habitude, dès le réveil, de me traîner dans le quartier quelques minutes, le temps de faire mon sport matinal comme je dis. Ensuite, je me ravitaillais en Gin Bêtchouê avant de regagner mon antre, le consommer à mon aise.
Rêve américain
Léon meurt ce matin. Il le sait. Le doute n'est plus possible. Léon connaît l'heure : 11h. Léon connaît le lieu : un fauteuil. Léon connaît le mode : électrocution. Le juge a lu la sentence froidement il y a quelques semaines. En anglais. Léon n'y comprend rien, à l'anglais. L'avocat lui a traduit. L'avocat … Lire la suite de Rêve américain
Memoires d’ivrognerie : 4e partie
En ces temps là, c’était très pratique de faire de la politique, quasi hygiénique. Le paysage était aseptisé, la mouvance se mouvait, l’opposition s’opposait. Bien sûr, tout comme maintenant, rien d’idéologique ni de fondamental ne divisait ces deux tendances, hormis la volonté de conquérir et d’exercer le pouvoir d’État. Placer les cadres du parti, être … Lire la suite de Memoires d’ivrognerie : 4e partie
Mémoires d’ivrognerie : 2e partie
Je picole tous les matins, et tous les midis et tous les soirs chez Iya. J’ai dit tous les soirs au début pour ne pas vous affoler. Maintenant, vous savez. Inutile de me juger. Il m’avait juste fallu avaler une gorgée de jaune un matin vers sept heures pour que mon tube digestif entre en sympathie avec Iya. Depuis … Lire la suite de Mémoires d’ivrognerie : 2e partie
Mémoires d’ivrognerie : Nouvelle en épisodes
Je picole tous les soirs chez Iya. Chez Iya, l n’est pas vraiment un bar. Iya est une vieille à la peau toute ravinée, mais le genre de vieille dont on comprend...